I'm on the Pamir Highway (to hell)!

C'est parti, sur la bande de bitume qui decoupe la neige. Temps magnifiaue apres la tempete. On monte tranquillement, et on se rend vite compte de ce qu'est la Pamir Highway: mi-piste, mi-bitume defonce. C'est l'aventure c'est clair! Pour corser le tout, l';estomac de Celine est a l'envers, mais bon on doit juste grimper a 4300m. L'asphalte nous quitte et on monte raide sur un chemin en bord de ruisseau. Bientot la terre devient boue, et nous voila au pied du mur. reste 300m de denivele, impossible de pedaler alors on pousse entre deux crises de ventre. Arrivee en haut extenues, les pieds dans la boue. Premier challenge OK! On continue qulques km de descente apres le poste ffrontiere Tadjike, et on pause la tente. On snet l'air frais au moment de se cocuher.

Celine est reparee, on roule plus sereinement. Nous traversons la vallee de la mort jusqu'au prochain col a 4250m. Paysages lunaires, desert. Une fois passe le col, nous decouvrons doucement le lac gele de Karakol. Grandiose! Des dunes au bord du lac nous envoient presque a ubord de l'Atlantique. Mais l'apres-midi, le vent se leve. Moins de 10km/h et beaucoup d'energie. Pause the au village de Karakol, et nous allons poser la tente au bord du lac. Entre le coucher et le lver, nous arons droit a toutes les couleurs possibles et des lumieres incroybales.

On se reveille sous la neige, alors on prend le temps de bien petit dejeuner, de bouquiner. Et comme tous les jours, le temps change vite, on a toutes les saisons en 24h! On part vent de dos, enfin! Pour 15min. Le reste de la journee sera un calvaire, on pedale en plus petite vitesse et depensant toute notre energie. Quand on arrive enfin o\au bout d'une interminable ligne droite de plusieurs dizaines de km, c'est pour se retrouver dans une tempete de sable! On se met a l'abri dans une conduite sous la route en attendant que ca passe, et poussons quelques kilometres plus loin pour trouver un endroit a l'abri. Un berger passe nous dire bonjour. Comment peut-on vivre ici, sans rien, au milieu de rien...

Retour sur la piste. La tole ondulee n'est pas que sur les toits des fermes, et le pilotage est assez difficile. Le temps continue de nous en faire baver, il fait frois et le ciel menace. On essuie qulques averse, mais la gree ca mouille moins que la pluie! On se pause dejeuner au pied de THE col, ou 3 autres cyclos nous rejoignent. Apres une bonne dicsussion, on s'engage dans la montee. Quelques passages trop raides pour pedaler, mais nous sommes finalement etonnes d'arriver en haut sans avoir cracher tous nos poumons. Bondiou, on est a 4655m, point le plus haut de notre route! Wouhou. Nous sommes montes dans des vallees vertes, nous decendons sur la lune. Paysge magnifiques et vent de dos, nous volons vers Muragb! Ou presque. Reste 20km. on prefere poser la tente a l'abri d'un terreplein. Le temps de planter la dernier sardine et le vent a tourne a 180degres: on est completement exposes pour toute la nuit, mais tant pis.

Une cyclo anglaise nous reveille pour taper la causette, et nous revoila le vent dans le nez pour 20km. Mais bon on a trop le moral pour trouver la premiere ville depuis 230km! A nous la douche et les pieces chauffees. On est un peu decus par l'ambiance qui regne dans Muragb, Les enfants ont ete pourris par les touristes, demandent de l'argent contre des photos, lancent des pierres... Et nous sommes confrontes aux prix des Pamirs, doucle de ceux du Kirghizstan! Mais bon, on a besoin de repos, et on se laisse aller pour 2 jours de glandouille.