Traversee express de l'Azerbaidjan

Bakou
Bakou

Bakou, on en a reve, on y est... enfin apres encore quelques heures d'incomprehension avec les douaniers Azeris, peu motives pour nous aider. Notre equation pour ce pays: 5 jours de visas, 450km. On traverse la capitale Azerie qui se veut la nouvelle Dubai. Et ben on est assez impressionnes: le centre-ville est tres chic (trop?), l'ambiance paisible. On regrette de ne pouvoir y passer plus de temps. En meme temps ca nous fait economiser car tout est hors de prix ici. On grimpe, on se perd, et on se retrouve a la tombee de la nuit au milieu du desert qui entoure la ville. Enfin dans la nature, mais bien creves apres 60km. Il est loin le temps ou on pedalait!

Les vendeurs de fruits, nos amis
Les vendeurs de fruits, nos amis

Finalement ca grimpe a mort ici, et on decide de faire un peu de stop jusqu'a la prochaine ville (80km) pour etre moins stresses par le temps et avoir un peu de temps pour visiter. On charge dans la comionette d'un gentil couple et reprennons la route sous un soleil de plomb. On profite des restos en bord de route pour se gaver de bonne bouffe (on l'attendait)! Un petit col pour bien casser les jambes, et on se prend la gentillesse Azerie dans les sacoches: 2kg de peches, 1L de the au citron, des prunes... On y ajoute des pauses forcees au resto (trop dur) et des invitations a dormir. Tout le monde nous en avait dit du mal, mais nous on l'aime ce pays!

Palais du Khan, Shaki
Palais du Khan, Shaki

On est content d'avoir fait du stop: on va pouvoir visiter la belle ville de Shaki! Apres une grosse heure de montee, on entre dans le magnifique Caravanserail, et dans le Palais du Khan. Les monuments et la ville sont magnifiques, et on est contents de faire autre chose que pedaler. La route, consituee de lignes droites de 15km, soit montantes, soit descendantes est un peu ennuyeyse, mais la vue sur le Caucase, les coups de klaxons et les pauses restos nous divertissent un peu. Apres pas mal de temps en captivite dans les villes, on est trop heureux aussi de camper dans la nature et se faire des petits repas... Et la voila deja la frontiere. Les gens nous auront charme... ils ont reussis a nous faire regretter de ne pas passer plus de jours chez eux, ces sal***** d'Azeris!

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