Un tour en Lombardie...

Départ de Bolzano sous le soleil, au moins pour une journee. Nous avons passe 2 bonnes journées de repos chez Martin, et nous partons ensemble pour une journee de velo agréable. Martin nous guide sur la piste cyclable avant de nous laisser grimper dans le Val di Non, surnommé Vallée des Pommes. Comme prevu le temps tourne au gris fonce et la pluie menace. Heureusement bous trouverons une belle auberge-appartement pour une soirée crèpes au chaud! Ca redonne le moral pour repartir sous la grisaille et avaler le dénivelé qui nous attend.

On grimpe doucement jusqu'à 900m d'altitude, et comme toujours sur les grandes vallées Italiennes, en sécurité sur une piste cyclable. Le crachin nous oblige à quelques pauses, mais nous arrivons à Fucine au pied du Passo del Tonal. Aller, on est chaud on se lance pour les 1000m de montée. Et ben on s'en souviendra de cette montée: il fait gris et froid, les 30km d'approche se font sentir dans les jambes, et Céline est diminuée par une infection. Les km défilent à la vitesse d'un escargot déséché. Pause tous les km pour des étirements, ça pique. Heureusement les 3 derniers km sont en pente douce et nous arrvons sur les rotules au col, à 1883m. Descente frigorifique, et nous arrivons à Ponte di Legno. Le temps nous impose une journée de repos dans une caravane de location, et nous la prenons avec plaisir!

Un court col pour reprendre, et nous descendons à pic dans la vallée de l'Adda. Nouvelle piste cyclable le long de la rivière (quelques ratés quand même sur la signalisation), et le ciel se dégage un peu pour nous permettre de bivouaquer au bord de la rivère. Nous débouchons sur la lac de Côme et c'est le début des ennuis. Tous ces grands lacs (Côme, Majeur, Lugano) sont encastrés entre les montagnes, et donc la surface disponible pour les routes est réduite à environ rien du tout. On se débrouille donc entre départementale trop empuntées, tunnels dangereux, pistes cyclables à la sécurité discutable... Heureuesment nous savons où nous dormons ce soir et la motivation reste. Nous entrons en Suisse pour quelques kilomètres, mais point de différence avec l'Italie dans cette région. On se perd dans Lugano (élue ville la plus anti-cyclos d'Europe) mais arrivons tout de même après cette (trop) longue journée chez nos hôtes Urs et Thérèse. Nous passons 2 jours chez ce couple de cinquantenaires vadrouileurs, autour de bons repas et de longues discussions. Les batteries sont rechargées.

Il le faut car la météo continue de tester notre oral. Gris et pluie sont notre pain quotidien, mais ne nous empèchent pas de manger les kilomètres. Nous parcourons de petites roues conseillées par Urs pour rejoindre la pointe sud du lac Majeur, sur les conseils de Urs. Nous arrivons en échappant efin à la circulation dense à Gattinara. Nous patientons dans un café pour l'ouverture de l'auberge "pas chère" que tout le monde nous indique. Quand on apprendra le prix, on avalera deux fois notre salive, mais après avoir fait le tour des 5 hôtels de la ville, il faut se rendre à l'évidence, fini les prix abordables. On se résoud à payer ces maudits 70€ (scandaleux pour la tête de la chambre) et à manger des pâtes natures pendant une semaine. Un seconde journée "montagnes russes" come on n'en fait plus nous amène à Ivrea, entrée du Val d'Aoste (Province autonome Italo-Française). Parfait pour une acclimatation en douceur. Ha, in se pose dans le camping de Settimo Vittone, la gérant trop cool nous propose une caravane au prix tente, banco! Pendant que céline gère l'administratif, je vérifie le vélo, car les sensations étaient étranges en pédalant aujourd'hui... Et pour cause, on constate que le cadre est à nouveau fendu, au même endroit que la première fois! Gérante sympa le retour: 16H, constat de casse; 18h, gérante nous trouve un ami soudeur; 20h, le cadre est chez le soudeur; 10h le ledemain matin (dimanche) nous voilà parés avec un vélo ressoudé!